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29 août 2012 3 29 /08 /août /2012 21:36

Nouvelle hypothèse concernant le craquement articulaire lors des manipulations, auto-manipulations et assouplissements.

 

Les hypothèses qui tentent d’expliquer les craquements articulaires lors des manipulations, auto-manipulations et assouplissements ne nous satisfont pas (cavitation, bulle d’air qui claque, remise en place d’un élément déplacé, etc…). Toutes ces hypothèses n’expliquent pas la totalité des phénomènes constatés et nous paraissent peu vraisemblables.

 

Nous avons donc formulé une autre hypothèse qui permet d’expliquer l’ensemble des modifications positives ou négatives qui accompagnent ces craquements : gain de mobilité, diminution (ou plus rarement augmentation de la douleur ressentie par le patient, etc…

Il s’agirait de liaisons physicochimiques faibles entre les éléments concernés par le mouvement : synoviales, surfaces cartilagineuses, capsules, ligaments, fascia, muscles, etc...

Ces liaisons deviennent de plus en plus fortes et étendues avec le temps.

Elles limitent les mouvements de ce fait certaines amplitudes articulaires ne sont plus utilisées.

Le cartilage qui est nourri par imbibition de la synoviale, est alors mal irrigué dans les zones qui ne sont plus utilisées pour le mouvement. Le liquide synovial ne peut circuler dans les zones où se développent les liaisons chimiques faibles qui emprisonnent de petites quantités de liquide synovial qui ne se renouvelle pas.

Les ligaments et les fascias s’adaptent aux nouvelles amplitudes et se rétractent progressivement. Cette rétraction est également due à des liaisons électrochimiques qui sont initialement faibles et qui avec le temps se renforcent.

Les nerfs et les vaisseaux sanguins eux-mêmes ne sont pas fixes mais glissent et bougent par rapport à leur environnement. Toute diminution chronique des amplitudes de leurs mouvements entraine une fibrose et une rétraction de ces tissus nobles. Cette diminution de ces mouvements commence dans sa phase initiale par un renforcement progressif des ponts électrochimiques entre ces éléments (ou leur gaine protectrice) et leur environnement.

Cette pathologie de l’immobilisme qui touche le cartilage et des éléments périarticulaire (ligaments, tendons, muscles, nerfs…) s’étend peu à peu, se renforce et finit par entrainer une gène ou une douleur.

 

Les craquements lors des mouvements extrêmes correspondent à une rupture totale ou partielle de ces liaisons électrochimiques permettant d’augmenter les amplitudes articulaires et donc d’améliorer la nutrition du cartilage ou/et de retrouver les glissements entre les fascias, les ligaments, etc…

Le patient se sent alors libéré comme si on avait remis en place quelque chose de déplacé.

 

La rapidité avec laquelle se reconstituent les liaisons électrochimiques est multifactorielle.

Elle est variable d’un individu à l’autre.

Cette hypothèse pourrait expliquer les observations millénaires des anciens médecins chinois qui pensaient que les douleurs et pathologies articulaires étaient en relation avec de nombreux facteurs intrinsèques et extrinsèques : la digestion, l’obésité, l’activité spontanée du sujet,  ses habitudes d’intempérance, le manque de repos, le moral, l’âge, l’environnement dans lequel il évolue, etc...

 

Attention danger !

Au-delàs de la mobilisation et de la manipulation physiologique des craquements pathologiques peuvent se faire entendre. Ils concernent la rupture de ligaments et d’autres structures anatomiques. Ce sont en fait des lésions (entorses, arrachement osseux, etc…) liées à un manque de mesure et de contrôle de la manipulation ou de l’assouplissement intempestif.

 

Conclusion

Pour vérifier l’hypothèse des liaisons physicochimiques, des recherches sont nécessaires.

La rééducation, comme toutes les disciplines (l’astronomie par exemple) ne progresse pas seulement par des études, des observations et des validations par « l’evidence based practice » de techniques de rééducation. Elle a également besoin de nouvelles hypothèses et de recherche multidisciplinaire pour pouvoir progresser.

 

La théorie des ponts physicochimiques développée dans cet article aura des applications importantes dans la prise en charge des patients et dans les pratiques physiques et sportives.

Elle permet de mieux comprendre et donc de mieux pratiquer les assouplissements, mobilisations, manipulations et techniques utilisant les mouvements de grande amplitude.

 

Bibliographie

Le craquement articulaire   http://www.osteopathie-france.net/essai/articles-sites/crac/1079-craquement

 

Volk E. Prise de conscience par le mouvement. Méthode Feldenkrais. Encycl Méd Chir (Editions Scientifique et médicales Elsevier SAS, Paris, tous droits réservés) Kinésithérapie-Médecine physique-Réadaptation, 26-061-8-10, 2000, 10p

 

Nouvelle hypothèse concernant le craquement articulaire lors des manipulations, auto-manipulations et assouplissements.

 

 

Les hypothèses qui tentent d’expliquer les craquements articulaires lors des manipulations, auto-manipulations et assouplissements ne nous satisfont pas (cavitation, bulle d’air qui claque, remise en place d’un élément déplacé, etc…). Toutes ces hypothèses n’expliquent pas la totalité des phénomènes constatés et nous paraissent peu vraisemblables.

 

Nous avons donc formulé une autre hypothèse qui permet d’expliquer l’ensemble des modifications positives ou négatives qui accompagnent ces craquements : gain de mobilité, diminution (ou plus rarement augmentation de la douleur ressentie par le patient, etc…

Il s’agirait de liaisons physicochimiques faibles entre les éléments concernés par le mouvement : synoviales, surfaces cartilagineuses, capsules, ligaments, fascia, muscles, etc...

Ces liaisons deviennent de plus en plus fortes et étendues avec le temps.

Elles limitent les mouvements de ce fait certaines amplitudes articulaires ne sont plus utilisées.

Le cartilage qui est nourri par imbibition de la synoviale, est alors mal irrigué dans les zones qui ne sont plus utilisées pour le mouvement. Le liquide synovial ne peut circuler dans les zones où se développent les liaisons chimiques faibles qui emprisonnent de petites quantités de liquide synovial qui ne se renouvelle pas.

Les ligaments et les fascias s’adaptent aux nouvelles amplitudes et se rétractent progressivement. Cette rétraction est également due à des liaisons électrochimiques qui sont initialement faibles et qui avec le temps se renforcent.

Les nerfs et les vaisseaux sanguins eux-mêmes ne sont pas fixes mais glissent et bougent par rapport à leur environnement. Toute diminution chronique des amplitudes de leurs mouvements entraine une fibrose et une rétraction de ces tissus nobles. Cette diminution de ces mouvements commence dans sa phase initiale par un renforcement progressif des ponts électrochimiques entre ces éléments (ou leur gaine protectrice) et leur environnement.

Cette pathologie de l’immobilisme qui touche le cartilage et des éléments périarticulaire (ligaments, tendons, muscles, nerfs…) s’étend peu à peu, se renforce et finit par entrainer une gène ou une douleur.

 

Les craquements lors des mouvements extrêmes correspondent à une rupture totale ou partielle de ces liaisons électrochimiques permettant d’augmenter les amplitudes articulaires et donc d’améliorer la nutrition du cartilage ou/et de retrouver les glissements entre les fascias, les ligaments, etc…

Le patient se sent alors libéré comme si on avait remis en place quelque chose de déplacé.

 

La rapidité avec laquelle se reconstituent les liaisons électrochimiques est multifactorielle.

Elle est variable d’un individu à l’autre.

Cette hypothèse pourrait expliquer les observations millénaires des anciens médecins chinois qui pensaient que les douleurs et pathologies articulaires étaient en relation avec de nombreux facteurs intrinsèques et extrinsèques : la digestion, l’obésité, l’activité spontanée du sujet,  ses habitudes d’intempérance, le manque de repos, le moral, l’âge, l’environnement dans lequel il évolue, etc...

 

Attention danger !

Au-delàs de la mobilisation et de la manipulation physiologique des craquements pathologiques peuvent se faire entendre. Ils concernent la rupture de ligaments et d’autres structures anatomiques. Ce sont en fait des lésions (entorses, arrachement osseux, etc…) liées à un manque de mesure et de contrôle de la manipulation ou de l’assouplissement intempestif.

 

Conclusion

Pour vérifier l’hypothèse des liaisons physicochimiques, des recherches sont nécessaires.

La rééducation, comme toutes les disciplines (l’astronomie par exemple) ne progresse pas seulement par des études, des observations et des validations par « l’evidence based practice » de techniques de rééducation. Elle a également besoin de nouvelles hypothèses et de recherche multidisciplinaire pour pouvoir progresser.

 

La théorie des ponts physicochimiques développée dans cet article aura des applications importantes dans la prise en charge des patients et dans les pratiques physiques et sportives.

Elle permet de mieux comprendre et donc de mieux pratiquer les assouplissements, mobilisations, manipulations et techniques utilisant les mouvements de grande amplitude.

 

Bibliographie

Le craquement articulaire   http://www.osteopathie-france.net/essai/articles-sites/crac/1079-craquement

 

Volk E. Prise de conscience par le mouvement. Méthode Feldenkrais. Encycl Méd Chir (Editions Scientifique et médicales Elsevier SAS, Paris, tous droits réservés) Kinésithérapie-Médecine physique-Réadaptation, 26-061-8-10, 2000, 10p

 

Nouvelle hypothèse concernant le craquement articulaire lors des manipulations, auto-manipulations et assouplissements.

 

 

Les hypothèses qui tentent d’expliquer les craquements articulaires lors des manipulations, auto-manipulations et assouplissements ne nous satisfont pas (cavitation, bulle d’air qui claque, remise en place d’un élément déplacé, etc…). Toutes ces hypothèses n’expliquent pas la totalité des phénomènes constatés et nous paraissent peu vraisemblables.

 

Nous avons donc formulé une autre hypothèse qui permet d’expliquer l’ensemble des modifications positives ou négatives qui accompagnent ces craquements : gain de mobilité, diminution (ou plus rarement augmentation de la douleur ressentie par le patient, etc…

Il s’agirait de liaisons physicochimiques faibles entre les éléments concernés par le mouvement : synoviales, surfaces cartilagineuses, capsules, ligaments, fascia, muscles, etc...

Ces liaisons deviennent de plus en plus fortes et étendues avec le temps.

Elles limitent les mouvements de ce fait certaines amplitudes articulaires ne sont plus utilisées.

Le cartilage qui est nourri par imbibition de la synoviale, est alors mal irrigué dans les zones qui ne sont plus utilisées pour le mouvement. Le liquide synovial ne peut circuler dans les zones où se développent les liaisons chimiques faibles qui emprisonnent de petites quantités de liquide synovial qui ne se renouvelle pas.

Les ligaments et les fascias s’adaptent aux nouvelles amplitudes et se rétractent progressivement. Cette rétraction est également due à des liaisons électrochimiques qui sont initialement faibles et qui avec le temps se renforcent.

Les nerfs et les vaisseaux sanguins eux-mêmes ne sont pas fixes mais glissent et bougent par rapport à leur environnement. Toute diminution chronique des amplitudes de leurs mouvements entraine une fibrose et une rétraction de ces tissus nobles. Cette diminution de ces mouvements commence dans sa phase initiale par un renforcement progressif des ponts électrochimiques entre ces éléments (ou leur gaine protectrice) et leur environnement.

Cette pathologie de l’immobilisme qui touche le cartilage et des éléments périarticulaire (ligaments, tendons, muscles, nerfs…) s’étend peu à peu, se renforce et finit par entrainer une gène ou une douleur.

 

Les craquements lors des mouvements extrêmes correspondent à une rupture totale ou partielle de ces liaisons électrochimiques permettant d’augmenter les amplitudes articulaires et donc d’améliorer la nutrition du cartilage ou/et de retrouver les glissements entre les fascias, les ligaments, etc…

Le patient se sent alors libéré comme si on avait remis en place quelque chose de déplacé.

 

La rapidité avec laquelle se reconstituent les liaisons électrochimiques est multifactorielle.

Elle est variable d’un individu à l’autre.

Cette hypothèse pourrait expliquer les observations millénaires des anciens médecins chinois qui pensaient que les douleurs et pathologies articulaires étaient en relation avec de nombreux facteurs intrinsèques et extrinsèques : la digestion, l’obésité, l’activité spontanée du sujet,  ses habitudes d’intempérance, le manque de repos, le moral, l’âge, l’environnement dans lequel il évolue, etc...

 

Attention danger !

Au-delàs de la mobilisation et de la manipulation physiologique des craquements pathologiques peuvent se faire entendre. Ils concernent la rupture de ligaments et d’autres structures anatomiques. Ce sont en fait des lésions (entorses, arrachement osseux, etc…) liées à un manque de mesure et de contrôle de la manipulation ou de l’assouplissement intempestif.

 

Conclusion

Pour vérifier l’hypothèse des liaisons physicochimiques, des recherches sont nécessaires.

La rééducation, comme toutes les disciplines (l’astronomie par exemple) ne progresse pas seulement par des études, des observations et des validations par « l’evidence based practice » de techniques de rééducation. Elle a également besoin de nouvelles hypothèses et de recherche multidisciplinaire pour pouvoir progresser.

 

La théorie des ponts physicochimiques développée dans cet article aura des applications importantes dans la prise en charge des patients et dans les pratiques physiques et sportives.

Elle permet de mieux comprendre et donc de mieux pratiquer les assouplissements, mobilisations, manipulations et techniques utilisant les mouvements de grande amplitude.

 

Bibliographie

Le craquement articulaire   http://www.osteopathie-france.net/essai/articles-sites/crac/1079-craquement

 

Volk E. Prise de conscience par le mouvement. Méthode Feldenkrais. Encycl Méd Chir (Editions Scientifique et médicales Elsevier SAS, Paris, tous droits réservés) Kinésithérapie-Médecine physique-Réadaptation, 26-061-8-10, 2000, 10p

 

 

 

Physio-pathologie et histoire naturelle des ponts physicochimiques articulaires et périarticulaires

 

La constitution de ponts physicochimiques faibles qui bloquent une partie de l’amplitude articulaire ou diminue légèrement l’extensibilité de muscles mono-articulaires ou poly-articulaires est le plus souvent lente et progressive.

 

Cependant la constitution de ces liaisons peut prendre un aspect plus rapide à la suite d’une microlésion traumatique, ou au cours d’une action dépassant la résistance des tissus du sujet

Cette microlésion articulaire ou péri-articulaire peut s’accompagner d’un micro-hématome, ou/et d’un petit œdème, ou/et d’une légère hydarthrose.

Il existe un seuil au-delàs duquel la douleur, les courbatures et l’impression de blocage s’exacerbent, deviennent conscients et plus ou moins gênants. On est à la phase aigüe de ce processus.

 

La diminution des mouvements de l’articulation s’accompagne d’une souffrance tissulaire liée à :

- un début de dégénérescence cartilagineuse en rapport avec une diminution de la nutrition par imbibition de certaines zones du cartilage articulaire

- ou/et de la diminution de la vascularisation de certains éléments péri-articulaires (certaines zones de la synoviale, de la capsule, ou d’autres éléments périarticulaires) qui sont richement innervés.

A partir d’un certain seuil, les réflexes nociceptif se mettent en action.

Dans un deuxième temps, ces phénomènes sont exacerbés par des influx psychologiques (anxiété, agacement…).

Ce stade est appelé « phase yang » dans la médecine traditionnelle chinoise.

 

Si les ponts électrochimiques sont rompus peu de temps après cette phase aigue :

- à la suite de mouvements spontanés du sujet plus ou moins facilité par les médicaments (antalgiques, décontracturants musculaires, anti-inflammatoires…)

- ou grâce à l’intervention d’un thérapeute,

l’articulation peut retourner à son état antérieur et la pathologie devenir un lointain souvenir.

Il est donc préférable d’entretenir l’amplitude des articulations, par exemple en pratiquant régulièrement des assouplissements et des mouvements de grande amplitude ainsi qu’une activité musculaire permettant de protéger les articulations.

 

Si par contre les liaisons physicochimiques ne sont jamais rompues, l’articulation continue à fonctionner avec une amplitude légèrement restreinte, les tissus en souffrance finissent par s’adapter aux nouvelles amplitudes. On arrive à la phase chronique de cette légère diminution d’amplitude (phase de rétractions froides).

A ce stade (appelés « phase yin » dans la médecine traditionnelle chinoise) les douleurs sont souvent absentes, l’organisme a rétabli un nouvel équilibre permettant de faire fonctionner plus ou moins bien l’articulation dans une amplitude restreinte.

Finalement, l’articulation s’enraidit et il devient alors impossible ou très difficile de revenir à l’état initial.

 

 

 

Exemples d’activités physiques ou rééducatives permettant « briser » les ponts physicochimiques entre les éléments anatomiques et donc d’éviter le passage à la chronicité :

 

1. Activités ludiques, physiques ou sportives

- assouplissements, étirements,  stretching…

- gymnastiques (artistique, rythmique, acrobatique, aérobic, sur trampoline, tumbling...)

- yoga (hatha yoga)

- tai chi chuan, gymnastique médicale chinoise (chi-kong, Qi-Gong)

- arts martiaux (karaté, judo, kobudo, aïkido…)

- danses (classique, moderne, hip hop…)

- natation, nage dissociée, aquagym…

- toutes les activités physiques et sportives associées à des assouplissements systématiques ; c’est systématique lorsqu’elles sont pratiquées sérieusement (jeux de ballon, …)

 

2. Techniques de rééducation, réadaptation, thérapie physique

- mobilisations passives, auto-passives, active-aidée, mobilisations actives de grande amplitude, contracté-relâcher...

- manipulation, ostéopathie, thérapie manuelle, fascia-thérapie…

- tractions, self-tractions, auto-élongations, pompages alternatifs, postures de dégagement…

- méthodes de rééducation où l’assouplissement joue un grand rôle : méthodes Feldenkrais, Kabat, Bobath, Mézières-Souchard, nages de salons…

 

 

 

 

Adresse de l'article  "Nouvelle hypothèse concernant le craquement articulaire lors des manipulations, auto-manipulations et assouplissements"   :

http://rehabilitation7.over-blog.com/article-nouvelle-hypothese-concernant-le-craquement-articulaire-lors-des-manipulations-auto-manipulations-e-109546894.html

 

 

Auteurs de cet article :  

Roland SULTANA (Kinésithérapeute Cadre de Santé D.E.);    

et Gilbert HEURLEY (Médecin MPR)

 

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FIGURE 1 :

  1-Position-neutre.jpg

 

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FIGURE 2 

 2-mouvement-actif-et-manipulations.jpg

 

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FIGURE 3

3-DANGER-amplitude-traumatisante.jpg 

 

 

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